Arrivant du Plateau d'Hauteville par le Col de la Lèbe, le dimanche 29 juillet 2012, j'ai rejoint Culoz pour entamer l'ascension du Grand Colombier par son versant le plus spectaculaire. Même si ce n'est pas la plus difficile, l'ascension par Culoz présente tout de même des pourcentages atteignant les 14% et de long passages à plus de 10%.
J'ai descendu vers Lochieu et fermé la boucle par Hotonnes et col de la Rochette (1112m).
En tout, 86 Km, 2041m positif et 2048m négatif en 5h et 6 minutes.
Situé schématiquement au centre d'un rectangle "Lyon - Bourg en Bresse - Genève - Chambéry", tout au sud du massif du Jura, le Grand Colombier domine de ses 1534 m le lac du Bourget et le Rhône qui coule à ses pieds. La croix qui le domine est visible de presque tout le Bugey dont il est le point culminant.
De là-haut, on découvre : à l'est le Jura suisse, la chaîne du Mont Blanc, certains sommets italiens, le massif de la Vanoise, le massif de Belledonne; à l'ouest, les monts du Bugey, la Dombes et ses mille étangs, la plaine de l'Ain, les monts du Beaujolais et du Lyonnais, le massif du Pilat et la vallée du Rhône. On découvre également les eaux scintillantes des trois grands lacs alpins (Annecy, Léman, Bourget).
S'il fut pendant longtemps le but de promenade de nombreux randonneurs pédestres ,depuis le début des années 1970 une route permet le passage du "col du Grand Colombier" (1501 m) d'où un chemin conduit à la croix et à la table d'orientation. Par beau temps les touristes se bousculent vers ce lieu qui offre un panorama à 360° et un des plus beaux points de vue sur les Alpes du Nord.
Le 11 juillet, le Tour de France a, pour la première fois, emprunté les routes du Grand Colombier, une des côtes les plus difficiles de France.
Longueur 18,3 km - Dénivellation 1262 m
Pente moyenne 6,89 % - Pente maximum 14 %
La route est taillée dans le rocher, la chaleur est redoutable à la mi-journée, mais la vue est magnifique dès le début de la montée. Un replat à mi-parcours permet de souffler un peu entre deux passages à 14%.