La Route des Grandes Alpes à vélo, c'est avant tout un exploit sportif unique. Véritable monument de l’itinérance cyclotouriste, elle entraîne les plus courageux sur les traces des coureurs du Tour de France, depuis les alpages rondouillards jusqu’aux belvédères méridionaux en passant par les plus hautes altitudes. Elle compte aujourd’hui parmi les plus beaux challenges cyclistes à relever.
Historique de la route
Inaugurée en 1937, la Route des Grandes Alpes est la plus belle des itinérances montagnardes : de Thonon-les-Bains à Menton, du Léman à la Méditerranée, 684 km et 16 cols parmi les plus hauts du massif alpin français - six d'entre eux culminent à plus de 2.000 mètres - guident les automobilistes, les motards, les cyclistes, les cyclotouristes (et parfois même... d'intrépides randonneurs !) à travers un territoire au patrimoine naturel et culturel exceptionnel. (lire ici)
Préparation
L'idée de faire ce
voyage m'est venu l'année dernière après que j'ai acheté le nouveau vélo Giant carbone. Etant une course d'endurance qui se déroule sur plusieurs jours, comme une course de l'escalade ou le
ski de randonnée, elle nécessite une bonne préparation et un entraînement adéquat.
Tout au début d’année j'ai cessé de fumer et j’ai commencé à organiser mon entrainement et mon programme de nutrition spécifiques pour les sports d'endurance. J'ai acheté un programme
informatique, un "Personal Training", qui me permet de faire de la planification, le contrôle et l'analyse des activités liées au cyclisme et aux autres sports. Le programme me donnant ainsi une
vue précise de mes entrainements et une possibilité d'adapter les sessions d’entrainement dans une progression à court, moyen ou long terme, pour analyser et optimiser ma charge de travail.
J'ai préparé un plan d’entrainement pour 3 sorties par semaines, que j’ai envoyé à Costin, et que j'ai essayé de tenir. Je me suis transformé ainsi
dans mon propre coach. Costin, cycliste expérimenté, s’entraine plus par « le nez », mais il va suivre les cures avec des suppléments nutritionnels et fortifiées que je lui ai
envoyés.
Le cyclisme sur route est un sport d'endurance comme le Running, la Marche, le ski de fond, le Golf...
L’Objectif principal est d’être plus résistant et récupérer plus vite.
La pratique du cyclisme comme sport d’endurance oxygène l’organisme, tonifie les muscles et la circulation, et facilite le contrôle du poids par la dépense calorique et l’utilisation des graisses de réserve pour la production d’énergie. Idéaux pour entretenir sa forme à tout âge, les sports d’endurance permettent aussi d’évacuer le stress et procurent une sensation de bien-être liée à la sécrétion d’endorphines. Les sports d’endurance sollicitent presque tous les muscles, le système cardio-vasculaire et les articulations, sur une durée allant de une à plusieurs heures, le niveau de l’effort dépendant du rythme et de l’entraînement. Les mouvements et appuis répétés et l’oxygénation cellulaire ne sont pas sans conséquence pour l’organisme…
Ainsi, la préparation nutritionnelle, en combinaison avec la préparation physique,
va permettre de :
· Améliorer la VO2max (Volume maximal d’oxygène absorbé par les poumons et utilisé par les muscles : plus il est élevé, plus l’endurance augmente) et l’oxygénation ;
· Optimiser l’endurance et les performances ;
· Apporter de l’énergie longue durée pour tenir la distance sans fringales ;
· Apporter de l’énergie instantanée pour réalimenter l’organisme sur les efforts longs ;
· Renforcer les muscles et les articulations ;
· Faciliter la récupération : compenser les pertes, « réparer » les dommages et « nettoyer » l’organisme.
Nous avons utilisé des suppléments nutritionnels disponibles en commerce (pas de sponsorisation, pas de nom) :
· Pour limiter les douleurs articulaires et musculaires ;
· Le BCAA, idéal pour le renforcement et la récupération musculaire, un concentré d'acides aminés branché ;
· un complément alimentaire riche en fer, développé pour aider à combattre la fatigue et améliorer la performance physique et mentale de sport.
Pendant la course, j'ai utilisé des boissons énergétiques sur-dynamisant, barres énergétiques, dosettes avec assimilation progressive et ultra-rapide, dosettes sur-vitalisantes, dosette anti-crampes.
J’ai
utilisé après l'entrainement ou course, une boisson de récupération avec isotonique alcalin-antioxydant, un gel de récupération post-exercice pour reconstituer les réserves de glycogène et
un gel de massage antifatigue musculaire.
Ceux qui s'intéressent à mon entrainement et au programme nutritionnel vous
pouvez me contacter pour plus d'informations.
LES COLS:
Le col des Gets (1 170 m), le premier de la Route des Grandes Alpes…
Le col de la Colombière permet le passage entre la vallée de l’Arve et le cœur du massif des Aravis. C’est le premier col important de la Route qui se poursuit vers La Clusaz pour passer le col des Aravis.
Le col des Saisies (1 633 m). Le col des Saisies offre un passage entre Flumet et Beaufort et favorise la continuité avec le Cormet de Roselend. Un choix judicieux qui permet de rester au coeur des massifs et des montagnes. Le Mont Blanc s’impose au détour de la route.
Le Cormet de Roselend (1 968 m), présente un environnement parmi les plus verdoyants où l’eau est omniprésente. Le lac du barrage de Roselend est un des attraits majeurs de ce col particulièrement intéressant sur le versant Beaufortain.
Le col de l’Iseran (2 764 m) est le lien estival entre les deux hautes vallées savoyardes : la Tarentaise et la Maurienne. Ce col, à seule vocation touristique, est l’un des plus beaux des Alpes et surtout le plus haut col alpin. Entre Val-d’Isère et Bonneval, au coeur du Parc National de la Vanoise, sa route est une magnifique découverte.
Le col du Télégraphe (1 570 m). Depuis Saint-Michel-de-Maurienne, le col du télégraphe offre un beau panorama sur le massif de la Vanoise.
Le col du Galibier (2 677 m) est le passage mythique du « Tour de France ». Passage entre les Alpes du Nord et du Sud, le col du Galibier offre un spectacle grandiose sur les Alpes.
Le col du Lautaret (2 058 m), ouvert en toute saison, est l’une des portes du Parc National des Ecrins. Sa route donne accès à de magnifiques vallées.
Le col de l’Izoard (2 360 m) : au-delà de la fameuse “Casse Déserte” qui laisse supposer, à tort, que l’environnement de ce col n’est qu’austérité.
Les forêts de mélèzes indiquent un environnement plus sec, prélude au climat méditerranéen.
Le col de Vars (2 111 m) sert de liaison entre Guillestre, dans la vallée du Guil, et les Gleizolles, près de Jausiers, dans la haute vallée de l’Ubaye.
Le Col de la Cayolle (2 327 m) avec les cols de Vars, de Larche, de la Bonette et d’Allos, le col de La Cayolle permet de s’éloigner de la vallée de l’Ubaye. La montée vers le col de la Cayolle, dans la zone interne du Parc National du Mercantour, est un véritable spectacle. La route descend dans le Val d’Entraunes en suivant le Var.
La Route des Grandes Alpes se jette enfin dans la pente. Des glaciers à la mer, ce n’était pas un rêve…
La Croix de Valberg (1 700 m) et La Couillole (1 678 m).
Le col Saint Martin (1 604 m) : entre Tinée et Vésubie, la route joue à saute-mouton, passant d’une vallée à une autre par le col de St-Martin.
Voila le parcours que nous avons réalisé du 24 juin au 1 juillet 2012:
ÉTAPE 1 : Thonon-les-Bains à Grand-Bornand
Dimanche, 24 Juin 2012:
05h05 pour 88,6 km, 2 cols, la difficulté: 3/4;
Altitude min. 451m, altitude max. 1631m;
1990m positifs, 1486m négatifs
ÉTAPE 2 : Grand-Bornand à Bourg Saint Maurice
Lundi, 25 Juin 2012:
06h06 pour 95 km, 3 cols, la difficulté 4/4;
Altitude min. 721m, altitude max. 1974m;
2821m positifs, 2795m négatifs
ÉTAPE 3 : Bourg Saint Maurice à Lanslebourg-Mont-Cenis
Mardi, 26 Juin 2012
05h20 pour 80,6 km, 1 col, difficulté 4/4;
Altitude min. 821m, altitude max. 2771m;
2141m positifs, 1721m négatifs
ÉTAPE 4 : Lanslebourg-Mont-Cenis à Monêtier-les-Bains (Briançon)
Mercredi, 27 Juin 2012:
05h23 pour 96 km, 3 cols, la difficulté 4/4;
Altitude min. 741m, altitude max. 2642m;
2161m positifs, 2013m négatifs
ETAPE 5 : Monêtier-les-Bains(Briançon) à Jausiers (Barcelonnette)
Jeudi, 28 Juin 2012:
06h25, 108 km, 2 cols, difficulté 4/4;
Altitude min. 1062m, altitude max. 2353m;
2365m positifs, 2580m négatifs
ÉTAPE 6 : Jausiers à Valdeblore
Samedi, 30 Juin 2012:
06h57, à 120 km, 3 cols, difficulté 3/4;
Altitude min. 528m, altitude max. 2330m;
2438m positifs, 3116m négatifs
Vendredi, 29 Juin 2012:
2h de montée, 25 km, 1500m+, difficulté 4/4;
Dimanche, 1 Juillet 2012:
5:20, 88 km, 3 cols, difficulté 3/4;
Altitude min. 14m, altitude max. 1618m;
1924m positifs, 2375m négatifs