Samedi 30 juin 2012:
Distance Totale: 120Km
Temps parcours: 6h57;
Cols: 3; difficulté 3/4
Altitude Min: 528m;
Altitude Max:2330m;
Dénivelé positif: 2438m;
Dénivelé négatif: 3116m;
Aujourd’hui, la plus longue étape, la plus ardue mais aussi la plus dangereuse dans un paysage très sauvage et peu peuplé. Nous sommes dans le parc du Mercantour. Elle a été également la plus torride, très éprouvante physiquement, mais quelle joie à la fin.
Nous nous attendions à une très chaude journée et nous avons quitté Jausiers au plus tôt. La première ascension vers le col de la Cayolle nous prendra environ 3 h dans une vallée dotée d’un paysage magnifique et sauvage. La route mettra les nerfs de Claudine à rude épreuve, par son étroitesse sur de nombreux kilomètres, la conduite automobile sera mal aisée.
La descente vers Guillaumes nous obligera à relever un grand défi et nous mettra sous tension : beaucoup de virages, une route toujours étroite, des motos et des Porsche qui essayeront de nous dépasser pour rouler à vive allure, nous n’avons pas pu rouler à plus 56,5 km/h sur les 33 km de descente.
Après, nous avons fait la pause déjeuner, en dégustant nos sandwichs préparés par Claudine. Puis, nous avons attaqué la montée du Col de Valberg (1700 m) dans une chaleur écrasante atteignant presque les 40°C. Nous sommes « en nage ». Je souffre plus que Costin, avantagé par sa morphologie sans graisse qui lui permet de mieux résister. J'ai bu plus de six bidons d'eau. Nous essayons de nous arrêter dans des lieux où soufflera un vent léger, ou à l’ombre sous un arbre pour nous rafraîchir un peu. La pente est moyenne de 6-7% mais la chaleur accablante nous fait souffrir horriblement. Il y a eu d’autres montées difficiles, mais celle-là semble sans fin. Avant de retrouver Claudine sur un belvédère ensoleillé mais où le vent souffle, j'ai fini mon eau et Costin a dû me donner un de ses bidons.
Après la descente de Valberg de 8 km, nous avons traversé un petit village nommé Beuil (1450 m) puis nous sommes remontés au Col de la Couillole sur 8 km (1678 m). Nous sommes alors redescendus vers Saint-Sauveur-sur-Tinnée (528 m). La pente « infernale » est vertigineuse. Nous nous sommes arrêtés sur cette dernière pour faire une photo du panorama dans le village de Roubion - à visiter pour son originalité et par son emplacement aérien au-dessus de la vallée. Claudine a joué la touriste et a pris de nombreux clichés. Nous avons continué notre route car nous devions encore réaliser une autre ascension difficile jusqu'à la station de Valdeblore (1200 m) où j’avais réservé le gîte. Nous sommes arrivés épuisés tous les trois. Nous avons à peine eu le temps de prendre une douche avant que la cloche de la patronne ne sonne pour nous appeler au dîner. Ce sera l’unique fois où nous verrons Costin donner des signes de faiblesse et je ne vous parle pas de ma tête ! Quant à Claudine, également lasse et inquiète de notre arrivée tardive, elle avait les nerfs à vif. Heureusement, l’ambiance familiale et sympathique puis le fait que le lendemain, nous devions arriver à la mer ont vite atténué les douleurs et la fatigue ressentie.
Etapa cea mai lunga, mai obositoare, cea mai periculoasa, cu peisajul cel salbatic, cea mai calda, cea mai transpiranta dar ce bucurie la sfirsit. Iata-ne in Parcul Mercantour.
Ne asteptam la o zi calda si am plecat cit mai devreme din Jausiers. Prima urcare la Col de la Cayolle ne-a luat in jur de 3h pe o vale foarte frumoasa si cu un peisaj salbatic. Drumul insa a pus-o la o mare incordare pe Claudine fiind foarte ingust pentru o masina pe multi km. Coborirea spre Guillaumes ne-a pus pe noi la mare incercare si incordare. Multe viraje, drum ingust, motociclete si Porshuri care vor sa te depaseasca, n-am depasit 56,5 Km/h in viteza pe cei 33Km de coborire. Dupa ce am facut pauza de prinz si mincat sandwichurile preparate de Claudine am atacat urcarea spre Col de Valberg (1700m) sub o caldura de plumb pe alocuri pina la 40°C. Ne-a topit, pe mine cel putin, Costin fara un pic de grasime rezista mai bine. Am baut peste 6 bidoane de apa. Incercam sa ne oprim in locuri cu un pic de vint si cu cite un copac sa avem si umbra ca sa ne racorim un pic. Panta nu era decit de 6-7% dar caldura ne facea sa suferim ingrozitor. Vorba expresiei rominesti „simteam ca im plesneste inima in mine”. Au fost si alte urcusuri dar asta parca nu se mai termina. Pina sa ajungem la Claudine care ne astepta in capul pantei intr-o bellevedere insoleiata dar unde batea vintul, am terminat apa si Costin mi-a dat unul din bidoanele sale.
Dupa Valberg urmeaza o alta mica coborire spre satul Beuil de vreo 8Km si o alta urcare spre Col de la Couillole (1678m) de vreo 8Km apoi o alta coborire infernala spre St. Sauveur sur Tinnée. Ne-am oprit pe drum sa facem o poza la satul Roubion care e de vizitat prin amplasarea sa deasupra vidului vaii. Claudine s-a oprit si l-a vizitat facind multe poze iar noi am continuat coborirea caci apoi era o alta urcare tare pina in statiunea Valdeblore unde aveam pensiune. Am ajuns la fix toti trei foarte obositi deabia am avut timp ne dusam si clopotul patronei a sunat sa ne cheme la masa. Prima oara cind l-am vazut pe Costin obosit, de mine nu mai vorbesc. Claudine era si ea cu nervii la pamint.
Le village de Roubion (1374m).
Mes courbes d'après mon Edge800.